Dialogue et accompagnement
Éduquer à la vie affective et sexuelle à l'ère du numérique
et libérer la parole sur la pornographie.
9 ans. C'est l'âge moyen de la première exposition à la pornographie.
Aujourd'hui, c'est un défi de parler d'amour, de sentiments et d'émotions aux jeunes enfants et aux adolescents. Pour autant, les éduquer à la vie affective et sexuelle et réduire la zone de silence entre les générations, c'est accorder une place fondamentale à leur construction.
Mes interventions leur permettent de recevoir une éducation à la sexualité fondées sur les valeurs humanistes de dignité, de liberté, d'égalité et de tolérance, de respect de soi et des autres, dans un esprit de laïcité, de neutralité et de discernement.
Parler du corps, des émotions, des pensées, des représentations et des relations personnelles, mais aussi des cultures, de la loi et des droits humains contribuent à déconstruire la pornographie.
Je m’appelle Ghislaine BIRET, professionnelle de la santé expérimentée dans l'échange et le dialogue entre l'enfant et ses parents.
Les mineurs et la pornographie :
Etat des lieux et conséquences
Les jeunes évitent parfois le sujet, pourtant les chiffres de l'ARCOM parlent d'eux-mêmes :
2,3m c’est le nombre de mineurs fréquentant des sites "adultes" chaque mois en 2022.
+36 % c'est la progression du nombre de mineurs fréquentant ces sites en 5 ans
50 Min c'est le temps mensuel passé par les mineurs, stable depuis 5 ans.
+51 % c’est la part des garçons de 12 à 17 ans qui fréquentent des sites pour "adultes".
1,4m c'est le nombre de mineurs fréquentant le site Pornhub en décembre 2022, soit plus de 0,9m en 5 ans.
(Extrait d'une publication de l'ARCOM - La fréquentation des sites "adultes" par les mineurs - mai 2023)
"Regarder du porno" avant 18 ans n'est pas anodin. La pornographie donne un faux aperçu de la vie amoureuse et des relations sexuelles. Et pour les mineurs, il n'est pas toujours possible de comprendre ce qu'ils voient, ayant pour conséquences :
Le bouleversement des pratiques (certaines sont reproduites par mimétisme et apparaissent banales, voire obligatoires et parfois non consenties)
Les stéréotypes de genres comme la femme soumise au désir de l'homme
Des fabriques à complexes
La normalisation de la violence
Les images trompeuses et violentes de la sexualité peuvent créer des traumatismes et perturber le développement émotionnel et psychologique de l'enfant avec des répercussions possibles comme :
Des troubles du sommeil, des échecs scolaires, une perte d'estime de soi...
Des angoisses, du dégoût, de la honte, de la culpabilité, des complexes...
"Tout le monde en regarde sauf moi..." Il est important d'ouvrir le dialogue avec les enfants pour répondre à leurs questions, leur expliquer ce qu'ils n'ont pas compris, faire la différence entre le cinéma et la réalité, les déculpabiliser et les rassurer.
En tant que parent ou adulte encadrant :
Comment réagir face à cela ? Comment en parler ? Que répondre à un enfant ? Comment prévenir d'éventuels traumatismes ?
Conjuguer action préventive et mission éducative : Entre soutien du parent et prévention de l'enfant
Les parents : les premiers éducateurs de l'enfant.
L'éducation affective et sexuelle : une des missions parentales.
Le dialogue entre les générations : une solution incontournable.
Je propose donc des ateliers destinés aux jeunes enfants, adolescents, jeunes adultes et aux parents :
Toutes les notions autour de l'intime présentées au cours de ces ateliers sont adaptées au niveau du développement et de la compréhension du public.
Les ateliers permettent un soutien à la parentalité sur des sujets parfois sensibles et difficiles à aborder.
Informations, partage d'expériences et d'outils dans un cadre bienveillant et positif.
Si vous êtes prêts à briser les effets néfastes de la pornographie sur les enfants, contactez-moi.